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Création : 13/02/2012 à 10:36 Mise à jour : 30/07/2017 à 02:39

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3 articles taggés Histoire

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Chapitre 1 : Les mutations de la France depuis le milieu de XXe siècle

Chapitre 1 : Les mutations de la France depuis le milieu de XXe siècle
 
     Introduction :
• Depuis le milieu du XXe siècle, la France a connu de profondes mutations économiques et sociales qui ont bouleversé le mode de vie des Français. Sur le plan politique, à une IVe République, instable et confrontée à la décolonisation, mais qui a su entamer la modernisation du pays, succède en 1958 une nouvelle République fondée par le général de Gaulle.
 
• La Ve République a donné une assise plus ferme aux institutions en renforçant le pouvoir présidentiel, tout en restant dans la tradition républicaine. Elle a donné un cadre plus stable au fonctionnement du jeu politique. Elle a prouvé sa solidité à travers les alternances et les cohabitations répétées depuis 1981.
 
• Pourtant, certains s'interrogent aujourd'hui sur la nécessité de réformer un régime politique cinquantenaire.
 
Quelles sont les caractéristiques de la Ve République et comment a-t-elle évolué depuis 1958 ?
 
I - La fondation de la Cinquième République, 1958-1962
 
1. De la IVe à la Ve République
 
• Née en 1946, la IVe République est confrontée à partir de 1954 à la guerre d'Algérie. Les gouvernements ne trouvent pas d'issue à ce conflit. Leur politique est placée sous la tutelle d'une Assemblée nationale toute puissante où les partis politiques représentés sont nombreux, et divisés sur les solutions à apporter face à la revendication d'indépendance des Algériens. Il en résulte une forte instabilité ministérielle qui paralyse l'action gouvernementale.
 
• Rappelé au pouvoir en juin 1958, en pleine crise algérienne, le général de Gaulle est convaincu qu'il faut rétablir l'autorité de l'État, grâce à de nouvelles institutions. La Constitution qu'il propose aux Français est massivement approuvée par référendum. Les parties politiques favorables à cette Constitution remportent les élections législatives. En décembre 1958, le général de Gaulle devient président de la Ve République.
 
2. L'esprit de la nouvelle Constitution
 
• Dans le nouveau régime politique, la hiérarchie des pouvoirs est inversée par rapport à la IVe République. Le pouvoir exécutif devient prédominant.
 
• Le Président de la République est la clé de voûte des institutions. Élu pour 7 ans par un collège de 80 000 Grands électeurs, il est le chef de l'État et des armées, le garant de l'unité de la nation et de son indépendance. Il dispose d pouvoirs exceptionnels en cas de crise intérieure grave ou de menaces sur la sécurité du pays. Il préside le Conseil des ministres et nomme le Premier d'entre eux. Il peut dissoudre l'Assemblée nationale et consulter directement les Français par référendum.
 
• Si les prérogatives du Président et du gouvernement sont renforcées, la Ve République demeure un régime parlementaire. Le Parlement vote la loi et, pour gouverner, le Premier ministre doit avoir la confiance d'une majorité politique à l'Assemblée nationale ; celle-ci peut renverser le gouvernement en votant une motion de censure.
 
3. La révision constitutionnelle de 1962
 
• La Ve République prend sa forme institutionnelle définitive en 1962. De Gaulle propose de faire élire le Président de la République par les Français au suffrage universel direct.
 
• En devenant l'élu de la Nation tout entière, le chef de l'État renforce sa légitimité et consolide son pouvoir. En dépit de l'hostilité proclamée d'une majorité des parlementaires, de Gaulle fait approuver son projet par un référendum.
 
II - Permanences et innovations
 
1. La présidentialisation du régime
 
• Le tournant de 1962 avait nettement amorcé la présidentialisation du régime. Celle-ci se renforce encore avec la pratique du pouvoir présidentiel impulsée par de Gaulle. Jusqu'en 1986, le Premier ministre, nommé par le Chef de l'État, apparaît comme "l'homme du Président", chargé avec le gouvernement de traduire en actes les volontés présidentielles. En cas de désaccord, le Premier ministre ne tarde pas à s'incliner ou à démissionner.
 
• Avec de Gaulle s'impose l'idée que le Président garde la haute main sur un "domaine réservé", celui de la défense nationale et de la politique extérieure. C'est le Président qui fait de la dissuasion nucléaire un des pilier de l'indépendance nationale.
 
• Après 1962, le régime tend à se personnaliser de plus en plus. L'élection présidentielle devient le temps fort de la vie politique en France, comme l'attestent les forts taux de participation électorale. Au cours de son mandat, le chef de l'État cultive un lien direct avec les Français par le biais de conférences de presse, d'allocution radio-télévisées régulières ou exceptionnelles, de voyages à travers le pays.
 
2. Des évolutions institutionnelles
 
• La Constitution de la Ve République n'est pas figée. Elle a connu plusieurs révisions depuis 1958.
 
• Pour donner au Parlement et à l'opposition un rôle plus étoffé, face à un pouvoir exécutif dominant, la Constitution est révisée en 1974, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing : la possibilité de saisir le Conseil constitutionnel est élargie aux députés et aux sénateurs.
 
• En 2000, le mandat présidentiel est réduit à 5 ans afin que les Français élisent à intervalles plus rapprochés le chef de l'État. La durée de son mandat correspond désormais avec celui de l'Assemblée nationale.
 
3. L'élargissement de la démocratie
 
• D'autres révisions ont été nécessaires pour tenir compte de la décentralisation des pouvoirs, initiée en 1982 et intégrée dans la Constitution en 2003. Aujourd'hui, en plus du niveau national, les Français élisent leurs représentants aux niveaux de la commune, du département et, depuis 1986, de la Région. Dans le cadre de l'approfondissement de la constitution européenne, ils désignent aussi des députés au Parlement européen.
 
• Le mouvement de mai 1968 a entraîné une prise en considération plus nette des aspiration de la jeunesse, avec en 1974 l'abaissement de la majorité légale et du droit de vote à 18 ans. En 1999, le principe de la parité en politique a été introduit dans la Constitution, mais dans les faits peu de femmes encore accèdent à des responsabilités de haut niveau.
 
III - Vers une vie politique bipolaire
 
1. Des facteurs de la bipolarisation
 
• La Constitution a favorisé la bipolarisation, en instituant un second tour à l'élection présidentielle si aucun des candidats ne parvient à la majorité absolue au premier tour. Le premier pôle est celui de la majorité présidentielle constituée par les forces qui ont contribué à l'élection du chef de l'État en se rassemblant autour de lui et de son programme. En face, l'élection dessine un pôle minoritaire qui incarne l'opposition.
 
• Cette logique bipolaire prévaut aussi lors des élections législatives, qui se déroulent tous les 5 ans sauf si le Président décide de dissoudre l'Assemblée nationale avant ce terme. Les députés sont élus au scrutin uninominal majoritaire à 2 tours. Le plus souvent, au second tour, 2 adversaires se retrouvent face à face.
 
2. Le rôle des partis politiques
 
• Affaiblis au début de la Ve République, les partis politiques se réorganisent et s'affirment ensuite. La Constitution reconnaît officiellement leur rôle dans la vie politique car ils sont l'expression d'un pluralisme d'opinions caractéristique des régimes de la démocratie libérale. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.
 
• Chacun d'entre eux est porteur d'un projet politique propre qu'il traduit dans un programme soumis à l'approbation des électeurs lors des scrutins. Ces partis se situent autour d'un clivage droite-gauche qui résulte d'une longue évolution historique. L'action partisane culmine avec la préparation des campagnes électorales.
 
3. La droit majoritaire jusqu'en 1981
 
• Jusqu'en 1974, la coalition majoritaire s'organise autour d'un parti gaulliste dominant qui soutient l'action du président de Gaulle et ensuite de Georges Pompidou. En 1974, avec l'élection à la présidence d'un non-gaulliste, Valéry Giscard d'Estaing, le centre droit et la droite libérale remportent une victoire politique mais gouvernent en alliance avec la droit gaulliste.
 
• La droite se divise cependant. En 1976, Jacques Chirac rénove le parti gaulliste en créant le Rassemblement Pour la République (RPR). Deux ans plus tard, dans la perspective des élections législatives de 1978, se forme l'Union pour la Démocratie Française (UDF) à l'initiative du président Giscard d'Estaing.
 
• Face à la droite, la gauche s'organise. La logique des institutions poussant au rassemblement autour d'un grand parti politique, François Mitterrand entreprend à partir de 1971 de renforcer le poids du Parti Socialiste (PS). Il en fait le moteur d'une union de la gauche. En 1972, le PS signe un programme commun de gouvernement avec le Parti Communiste Français (PCF) et le Mouvement des Radicaux de Gauche (MRG).

IV - Alternances et cohabitations
 
1. 1981, la première alternance
 
• En mai 1981, l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République au second tour du scrutin face au président sortant, Valéry Giscard d'Estaing, marque un tournant majeur. Pour la première fois depuis 1958, la gauche parvient au pouvoir.
 
• A peine élu, le nouveau Président dissout l'Assemblée nationale. La gauche, dominée par le PS, remporte une large majorité parlementaire aux élections législatives de juin 1981. La Ve République connaît alors l'alternance.
 
• Bien qu'ayant été un farouche opposant à la Constitution gaullienne depuis l'origine, François Mitterrand ne rompt ni avec l'esprit ni avec la pratique des institutions. Au contraire, il conforte la présidentialisation du régime.
 
2. Deux cohabitations gauche-droite
 
• En 1986, les élections législatives sanctionnent le PS. Elles sont remportées par la coalition de droite RPR-UDF. La Ve République se trouve alors dans une situation inédite. Pour la première fois depuis qu'elle existe, un Président ne dispose pas d'une majorité en accord avec lui à l'Assemblée nationale : majorité présidentielle et parlementaire divergent. Le président Mitterrand, qui n'entend pas endosser personnellement cet échec, refuse de démissionner. Il nomme comme Premier ministre Jacques Chirac, le chef du RPR, parti qui a recueilli le plus grand nombre de siège à droite. Débute alors la cohabitation. Si le Président conserve la primauté en politique étrangère, le gouvernement mène durant 2 ans la politique intérieure de son choix.
 
• En 1988, François Mitterrand est rééelu pour un deuxième mandat présidentiel. Il dissout l'Assemblée nationale. Les élections législatives donnent une courte majorité à la gauche.
 
• En 1993, l'écrasante victoire de la droite aux élections à l'Assemblée nationale ouvre une deuxième cohabitation de 2 ans avec Édouard Balladur comme Premier ministre.
 
3. Une cohabitation droite-gauche
 
• En 1995, l'élection de Jacques Chirac à la présidence de la République fait de nouveau correspondre majorité présidentielle et majorité parlementaire. Mais en 1997, les élections anticipées consécutives à la dissolution inattendue de l'Assemblée nationale par le Président donnent cette fois le pouvoir à un gouvernement de gauche dirigé par Lionel Jospin. Cette troisième cohabitation ''à front renversé" dure 5 ans, jusqu'à l'élection présidentielle de 2002.
 
• Avec les cohabitation, les institutions ont prouvé leur souplesse, mais ce type de situation politique fragilise le pouvoir présidentiel. Pour éviter que cela se reproduise, la révision constitutionnelle de 2000 fait coïncider la durée du mandat présidentiel avec celle d'une législature. Par ailleurs, les élections législatives ont désormais lieu quelques semaines après la présidentielle, afin que les Français donnent au Président élu une majorité parlementaire claire et solide. 

V - Quelques défis économiques et sociaux
 
1. L'État et la croissance économique
 
• L'État de la Ve République accompagne l'expansion économique de la France des Trente Glorieuses (1945-1975) grâce à la planification et en s'appuyant  sur les entreprises nationalisées à la Libération. Il mène une politique volontariste dans les secteurs de la recherche, de l'énergie (programme nucléaire) et des transports. L'industrie est considérée comme la base de la puissance et de l'indépendance nationales.
 
• A partir de la fin des années 1970, l'État lance différents plans de sauvetage pour enrayer la crise dans l'industrie. En 1982, la gauche au pouvoir procède à la nationalisation de divers groupes industriels et bancaires pour piloter une ambitieuse politique anti-crise. Entre 1986 et 1988, la droite cherche au contraire à alléger le poids de l'État pour faciliter les initiatives privées et procède à une série de privatisation.
 
• Dans le même temps, l'État- providence intervient pour atténuer les effets du chômage de masse et de longue durée. Un Revenu Minimum d'Insertion (RMI) est crée en 1988 ainsi qu'une Couverture Maladie Universelle (CMU) pour les plus démunis en 1999.
 
2. Moderniser la société française


• Depuis les Trente Glorieuses, la société française connaît de profondes mutations : forte urbanisation, recomposition sociale, essor de la société de consommation et de loisirs.
 
• L'évolution des mentalités et la volonté de modernisation de la société conduisent le pouvoir politique à adopter, après 1968 des législation progressistes en matière de m½urs : libéralisation de la contraception (1967), autorisation de l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG, 1975), divorce facilité, PACS (Pacte Civil de Solidarité, 1999).
 
3. Favoriser l'accès à la culture
 
• L'État démocratise l'accès à la culture. L'allongement de la scolarité obligatoire à 16 ans en 1959 et l'élargissement de l'entrée à l'université entraînent une massification des flux d'élèves et d'étudiants. L'État mène une politique culturelle ambitieuse; dirigée par un ministère de la Culture dont le premier titulaire est l'écrivain André Malraux en 1959. Il encourage la création par tout un système d'aides, subventionne différents festivals et finance la construction de lieux de culture comme le Centre Beaubourg ou l'Opéra Bastille.
 
• Les progrès technologiques et l'élévation du niveau de vie permettent le développement d'une culture de masse. Aux vecteurs anciens - l'imprimé, la radio et le cinéma - s'ajoutent à partir des années 1960, la télévision, et plus récemment Internet.
 
VI - Un régime à bout de souffle ?
 
 1. La politique traditionnelle en crise
 
• Les Français ne se reconnaissent plus dans les partis traditionnels qui, une fois au pouvoirs, ne parviennent pas à sortir le pays de la crise. Leur soutien aux partis de gouvernement est de plus en plus aléatoire et fugitif, comme le prouvent les périodes rapprochées d'alternance et de cohabitation de 1986 à 2002. L'abstention électorale augmente depuis les années 1980 et à même touché l'élection présidentielle en 1995 et en 2002. Le malaise politique éclate au grand jour lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2002, quand pour la première fois un candidat de l'extrême droite arrive en deuxième position. Démunis, désabusée, une frange non négligeable de l'électorat se réfugie dans le vote protestataire.
 
• En 2007, pour reconquérir l'électorat, les candidats des 2 principaux partis politiques français, Nicolas Sarkozy pour l'UMP et Ségolène Royal pour le PS, ont mené la campagne pour l'élection présidentielle autour du thème de la "rupture" avec une manière traditionnelle de faire de la politique, à la fois sur le fond et sur la forme.
 
2. D'autres formes de participation politique
 
• Ce constat doit cependant être nuancé par l'essor de formes alternatives d'implication dans la vie politique. Celles-ci se développent au plan local, par le biais de diverses instances, pour l'instant consultatives, comme les conseils de quartiers dans les villes, ou les association à but social. 
 
• Ces organisations investissent les débats de société dans toutes sortes de domaines comme la santé, l'école, le logement, l'environnement ... Elles informent l'opinion et tentent de peser sur la décision politique. certains de leurs représentants peuvent être appelés à des responsabilités gouvernementales.
 
3. Réformer la République
 
•  En pratique, les premiers mois du mandat du Président élu en 2007 se sont traduits par une accentuation du pouvoir présidentiel. Entouré de conseillers agissant autour du Secrétaire général de l'Élysée, Nicolas Sarkozy définit et pilote tous les aspects de l'action gouvernementale, laissant à son Premier ministre le soin de coordonner l'exécution, déléguée aux ministres.
 
•  D'autre propositions restent encore théoriques. Elles concernent la réhabilitation du rôle du Parlement, en particulier celui de l'Assemblée nationale. A gauche, certains proposent l'effacement relatif du Président et la restauration d'un rapport privilégié entre les députés et le Premier ministre. Une autre piste viserait à rendre plus visible la diversité de l'opinion publique en introduisant une dose de scrutin proportionnel dans les élections législatives. Une troisième option serait d'établir une règle stricte de non-cumul des mandats électifs, pour mettre fin à l'inamovibilité de fait des responsables politiques.
 
_______________________________________________________________________________________________________________________
 
VOCABULAIRE
 
Instabilité ministérielle : Changement fréquent de gouvernement.
 
Référendum : Consultation directe de la Nation qui répond par "Oui" ou "Non" sur une mesure proposée par le pouvoir exécutif.
 
Régime parlementaire : Régime politique dans lequel le gouvernement est responsable devant le Parlement qui peut le renverser en lui retirant sa confiance.
 
Motion de censure : Texte de défiance vis-à-vis du gouvernement, proposé par au moins 1/10e des députés. Si la motion est votée à la majorité absolue des députés, le gouvernement est renversé.
 
Parti politique : Association durable regroupant des adhérents qui partagent les mêmes opinions politiques. Son objectif est de parvenir au pouvoir pour l'exercer, même si certains petits partis n'ont pour ambition que d'influencer la vie politique du pays. Dirigé par des responsables élus par les militants ou nommés, il dispose d'une organisation ramifiée de l'échelon national à l'échelon local. Il recherche un soutient populaire le plus large possible ; dans ce but, il élabore un programme de gouvernement et sélectionne des candidats en vue des scrutins électoraux.
 
Constitution : Texte de loi fondamentale qui définit la nature et les institutions d'un Etat. Rédigée sous formes d'articles, elle peut être précédée d'un préambule qui rappelle les grands principes et les valeurs qu'elle entend garantir. La Constitution établit la répartition des différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) et les rapports entre ceux-ci. A ce titre, elle règle et organise la vie politique d'un pays.
 
Régime politique : Forme d'organisation et de fonctionnement des pouvoirs publics dans u Etat (mode de désignation, compétences, définition des rapports entre les différents pouvoirs). Au 18e siècle, le philosophe Montesquieu distinguait trois grands types de régimes politiques, la monarchie, la république et le despotisme. Aujourd'hui, on oppose le régime de démocratie libérale, le régime autoritaire et le régime totalitaire. Mais selon la Constitution qui la définit, une démocratie libérale peut relever soit du régime parlementaire, soit du régime présidentiel, soit encore du régime mixte ou semi-présidentiel, comme la Cinquième République : le Président de la République, élu au suffrage universel est doté de larges pouvoirs, mais le gouvernement qu'il nomme reste responsable devant l'Assemblée Nationale.
 
Présidentialisation : Renforcement du poids du Président de la République dans les institutions et la vie politique françaises.
Conseil constitutionnel : Il vérifie si une loi ou un accord international respectent ou non les principes de la Constitution et il contrôle la régularité des élections nationales et des référendums. 
Parité en politique : Principe d'égal accès des femmes et des hommes aux fonctions politiques.
Bipolarisation : Tendance au regroupement des forces politiques en deux blocs opposés, la droite et la gauche.
Scrutin uninominal majoritaire à deux tours : Mode d'élection qui prévoit des candidatures individuelles par circonscription électorale. Est élu le candidat qui obtient la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour ou le plus de voix au second tour.
Législature :
Alternance :
Cohabitation : 
Trente Glorieuse :
Planification :
Nationalisation :
Privatisation :
Etat-providence :
PACS :
Culture de masse :
Vote protestataire :
Scrutin proportionnel : 
 
 
Tags : Histoire
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#Posté le samedi 15 juin 2013 12:40

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